"Alors voilà", comme dirait un blogueur vachement connu, ça fait des années mois que ce blog est en friche. Deux coupables : mon angoisse de la page blanche d'une part, mon emploi du temps de fifou d'autre part. Je profite donc de ces quatre semaines...

On est samedi, je suis loin du boulot qui m'étrangle, nous avons fait la danse de la joie ce matin midi en se réveillant avec l'homme et en réalisant que NOUS AVIONS ENFIN INTERNET A LA MAISON (la sensation nous était devenue étrangère), nous avons roulé-boulé...

Le temps continue de dérouler-bouffer, les cartons se défont, il y a un tapis au sol et un frigo qui vient d’arriver. Ce n’est pas comme si on m’avait un jour inculqué quelque échelle de valeur façon Amérique des 50’s (où la présence d’un aspirateur clinquant...

C’est la période camping, les nuits je-dors-seule-dans-l-appartement-vide-et-sur-un-futon-de-trois-centimètres-aïe-ma-sciatique, la semaine comment-bouffer-sans-four-sans-micro-onde-sans-frigo-sans-couverts, les réveils dans-les-odeurs-de-peinture-fraîche-et-la-rumeur-d-un-quartier-pas-tout-à-fait-familier,...

A vingt-deux ans, heureuse propriétaire de toutes mes dents dont deux incisives bien marquées sur le devant, je me retrouve à faire des cartons. Je suis loin d'être la seule : les amis d'enfance, les grandes soeurs et les petits frères avec qui nous imaginions...