Hululement
Quand j'ai commencé à imaginer mon tatouage, j'ai griffoné ça :
On était à la limite du cafard à plumes, il faut le reconnaître... (et puis là, il aurait été sur l'os de la cheville = hahaha NON ça fait trop mal, hiii, ça pique rien que d'y penser) Et puis finalement, de fil en aiguille (haha), ça a donné ça : (avant le tatouage, avec le carbone, après la séance, et une fois rentrée chez moi) :
Maintenant, je suis en mode "je suis heureuse ! mais j'ai mal ! mais je suis heureuse ! mais j'ai mal !", en total larvage sur le canapé, la jambe en l'air sur des coussins, à regarder Pitch Perfect (on ne juge pas) et écouter du M83.
A savourer d'avoir enfin passé le pas.
A sourire à l'idée de s'approprier ce corps qui est le mien.
A rire intérieurement de la tête que feront mes parents quand je leur aurai montré le résultat cicatrisé.
Et à rêvasser à tous ces autres projets qui suivront tôt ou tard...
(Mon formidable tatoueur travaille ici. En plus d'avoir un talent de dingue et un vrai sens artistique, il est nickel sur l'hygiène, le salon est impeccable, et malgré tout c'était plié en 3 heures)